24mai 2019 - 114 Likes, 2 Comments - Blog Voyage - Travel Motiv (@travelmotiv) on Instagram: âLe pessimisme est affaire dâhumeur, lâoptimisme est affaire de volontĂ©. #voyage #citation #travelâ
Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. â De Alain / Propos sur le bonheur Vos avis (24) : Tout sur cet auteur L'auteur Alain Essayiste et philosophe français | NĂ© Ă
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd. Il y a quelques temps, j'ai trouvĂ© sur Viadeo des citations sur l'optimisme. Je me suis amusĂ©e Ă les collecter et Ă en faire un diaporama Ă lire et Ă relire sans modĂ©ration. De temps en temps, une pensĂ©e dynamique et positive, cela fait du bien et cela remotive. Cela vous met de bonne humeur ! Parce que comme dit Alain, un de mes philosophes prĂ©fĂ©rĂ©s, "le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volontĂ© ". Parce qu'ĂȘtre optimiste, c'est aussi avoir un minimum de confiance en soi. Parce qu'enfin, l'optimisme est le moteur de nombreux savoir-ĂȘtre, de nombreuses " soft skills " Ă commencer par la rĂ©silience ou l'empathie.
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Philippe Gabilliet est professeur Ă lâESCP Europe. Vous lâavez dĂ©jĂ croisĂ© sur ce site avec son excellente mĂ©thode pour dĂ©clencher la chance. Le sujet du jour, traitĂ© avec brio en quelques minutes dans cette vidĂ©o, est lâoptimisme. Saviez-vous quâil y en avait deux sortes ? Un optimisme de but et de chemin ? Quâil en Ă©tait de mĂȘme pour le pessimisme ? Savez-vous quelle est la meilleure configuration pour devenir un optimiste dâaction y compris en temps de crise ? Commençons par une courte dĂ©finition Optimiste quels que soient les Ă©vĂšnements auxquels il sera confrontĂ©, lâoptimiste va se centrer naturellement sur leurs aspects positifs. Les avantages Ă ĂȘtre optimiste Lâoptimiste entretient un lien fort avec la rĂ©ussite, lâĂ©quilibre, la santĂ© et il est socialement apprĂ©ciĂ©. Tout ceci est vĂ©rifiĂ© par les diffĂ©rentes Ă©tudes menĂ©es dans le cadre de la psychologie positive. Peut-on devenir optimiste ? Nous avons des prĂ©dispositions Ă lâoptimisme et au pessimisme Mais, que la nature vous ait bien dotĂ© ou pas, nous avons une marge de manĆuvre au moins Ă©gale Ă 40% voir cet article. On rejoint donc le philosophe Alain Le pessimisme est dâhumeur ; lâoptimisme est de volontĂ©. Les deux formes dâoptimisme et de pessimisme le but et le chemin. Il existe deux formes dâoptimisme et de pessimisme de but et de chemin. Optimiste de but je vais rĂ©ussir ». Optimiste de chemin ça sera facile ». Pessimiste de but je vais Ă©chouer ». Pessimiste de chemin ça va ĂȘtre dur ». Les configurations dangereuses en temps de crise Optimiste de but et de chemin je vais rĂ©ussir et ce sera facile ». Attention aux dĂ©sillusions ! Pessimiste de but et de chemin je vais Ă©chouer et je vais souffrir. Grosse tendance dĂ©pressive ! Et enfin, la perverse Pessimiste de but mais optimiste de chemin Je vais Ă©chouer mais on aura bien rigolĂ© ». Hum⊠La configuration idĂ©ale en temps de crise La posture interessante en temps de crise est Pessimiste de chemin et optimiste de but ça va ĂȘtre dur mais je vais rĂ©ussir ». Pour pratiquer au quotidien lâoptimisme dâaction Voici le mode opĂ©ratoire pour pratiquer lâoptimisme dâaction 1 Inventoriez vos forces, vos ressources. 2 Listez toutes vos options. 3 PrĂ©voyez toujours un plan B Souvenez-vous que Les vrais gagnants sont ceux qui sauront quoi faire en cas dâĂ©chec. Pour le reste Vivez lâinstant prĂ©sent, allez vers les autres, rendez-les heureux, laissez venir. Faites le choix dâĂȘtre optimiste, vous avez la recette du maĂźtre Philippe Gabilliet. Je vous conseille chaudement la lecture de l' »Eloge de lâoptimisme » de Philippe Gabilliet. Le sous-titre est Ă©vocateur Quand les enthousiastes font bouger le monde. »
Mal-ĂȘtre, dĂ©pression, fatigue morale, burnout, âŠ. Les mots sont variĂ©s, les causes aussi, mais les souffrances se prĂ©sentent comme bien rĂ©elles pour certaines personnes qui ont perdu leur emploi. Fait de sociĂ©tĂ©, Ă lâorigine de nombreux travaux associant des disciplines aussi diverses que la psychanalyse, la mĂ©decine, la sociologie, la philosophie et mĂȘme lâĂ©conomie, cette question nous incite Ă essayer de comprendre un peu mieux ce qui se joue dans ces relations des personnes Ă leur travail, afin de pouvoir mieux accompagner ceux qui prĂ©sentent des symptĂŽmes caractĂ©ristiques de ces Ă©tats, qui influencent des comportements peu propices au retour rapide en lâapathie Ă la procrastination, du dĂ©couragement Ă lâagressivitĂ©, en passant par des affections physiques, les angoisses, les insomnies, etcâŠ., les moments de doute, de dĂ©couragement, de perte de confiance tendent aussi Ă fragiliser toutes les relations des personnes concernĂ©es, ce qui peut ensuite par ricochet introduire de nouvelles ruptures dans leur vie, et donc de nouveaux doutesâŠ., et une accentuation de la Ă ce constat plutĂŽt morne et inquiĂ©tant, rappelons-nous cependant que de nombreux chefs-dâĆuvre ont Ă©tĂ© créés par des artistes en Ă©tat de mĂ©lancolie » ou maniaco-dĂ©pressifs, voire traumatisĂ©s par des Ă©vĂ©nements tragiques, rĂ©ussissant Ă sublimer leur souffrance Ă travers lâacte de crĂ©ation⊠Pour ne citer que quelques exemples Picasso et sa pĂ©riode bleue aprĂšs le suicide de son ami Carlos Casagemas, Van Gogh qui a peint environ 150 tableaux lorsquâil Ă©tait en hĂŽpital psychiatrique en Provence Ă ce sujet, on peut se rĂ©fĂ©rer au recueil de ses passionnantes Lettres Ă son frĂšre ThĂ©o qui relatent de maniĂšre significative les humeurs du peintre , Chopin dont la compagnie nâĂ©tait pas toujours facile, Nietzsche malade toute sa vie et contraint Ă la solitude et Ă une forme dâexil rĂ©gulier dans sa montagne, et plus prĂšs de nous Claude Berri, Muriel Robin, etc⊠Si on ne peut envisager sĂ©rieusement dâaccompagner chaque personne vers la rĂ©alisation dâĆuvres dâart, il reste possible de constater que le potentiel crĂ©atif surgit aussi dans ces moments de grande dĂ©tresse et que les artistes ont au moins un point commun la capacitĂ© dâĂȘtre conscient du caractĂšre tragique de la vie un dĂ©but et une fin quoi quâil arrive, et des expĂ©riences de diffĂ©rents ordres entre les deux, qui vont venir affecter notre sensibilitĂ© puisque lâhomme nâest pas quâun ĂȘtre rationnelâŠ. Lâhistorien de lâart, Jean Clair va jusquâĂ affirmer Malheureusement, aujourdâhui, la mĂ©dicalisation de la mĂ©lancolie, sa dĂ©valuation sous le vocable de dĂ©pression, la maniĂšre dont on occulte cette tonalitĂ© existentielle fondamentale font que la crĂ©ation est tombĂ©e Ă un Ă©tat de nullitĂ© presque absolue. On tend Ă nier ou Ă refouler que, pour crĂ©er, il faut se soumettre Ă des Ă©tats psychiques extrĂȘmes qui sont en bordure de la mort. » Autrement dit, on nous apprend Ă fonctionner », Ă gĂ©rer » nos Ă©motions, Ă montrer notre leadership », notre capacitĂ© de rĂ©sistance » etc., normes comportementales fortement renforcĂ©es par certaines pratiques de coaching et de formation, qui tendent Ă nous faire oublier la part dâombre et sombre propre Ă la rĂ©alitĂ©, Ă lâexistence et les tragĂ©dies qui viennent inĂ©luctablement, tĂŽt ou tard, rappeler la fragilitĂ© de notre ĂȘtre face Ă la vie en gĂ©nĂ©ral⊠Notre vie parfois nous fait perdre pied et ressentir de la fatigue, du chagrin ou un dĂ©sintĂ©rĂȘtâŠ, quoi de plus normal. Mais quand on craque, câest quâon est malade » et quâil faut nous guĂ©rir »âŠ. Vraiment ?DiffĂ©rentes situations et une dĂ©finition de la souffranceLes personnes dont nous parlons ici, en difficultĂ© face au marchĂ© de lâemploi Ă cause de souffrances ont eu Ă vivre diffĂ©rentes situations qui sâapparentent la plupart du temps Ă un Ă©chec - un licenciement Ă©conomique soudain, inenvisagĂ©, qui remet en cause une employabilitĂ© si les fonctions exercĂ©es auparavant Ă©taient spĂ©cifiques et ne trouvent pas dâĂ©quivalent dans dâautres structures. Ou si le mĂ©tier a tout simplement disparuâŠ, ou devient inaccessible sans mobilitĂ© gĂ©ographique- un licenciement pour motif personnel » avec ou sans faute, qui paraĂźt injustifiĂ© ou illĂ©gitime, ou trop lourd au regard de ce qui est reprochĂ©, et qui remet en cause des croyances, des pratiques, tout un fonctionnement » antĂ©rieurâŠ.- une situation de harcĂšlement moral ou sexuel dans laquelle lâascendant pris par le harceleur sur le harcelĂ© laisse un traumatisme et la peur de lâautre- un burnout qui se caractĂ©rise par un Ă©puisement gĂ©nĂ©ral provoquant souvent un sentiment dâimpuissance, voire de dĂ©sespoir- un dĂ©sintĂ©rĂȘt profond pour son travail et sa mission qui a pour consĂ©quence de freiner le dĂ©veloppement de la personne et ses capacitĂ©s dâapprentissage, et qui va ainsi provoquer un ennui, une perte dâĂ©nergie, et la disparition du moindre effort pour aller vers lâautre ou pour envisager du mouvement- une expĂ©rience de transgression de valeurs personnelles au profit des intĂ©rĂȘts de lâentreprise, qui Ă©teint tout sentiment de fiertĂ© au profit dâun grand poids de la culpabilitĂ©, qui va Ă©veiller lâattente du chĂątiment, ou lâamertume et le liste de situations difficiles donc, qui font inĂ©vitablement Ă©merger de la souffranceâŠ., mot dont la dĂ©finition mĂ©rite dâĂȘtre Ă©clairĂ©e si on veut mieux lâ Tout dâabord, rappelons que souffrance provient d'un mot latin sufferre de sub, sous, et ferre, porter signifiant "supporter" dans le sens d'"ĂȘtre assujetti", ou endurer. LâĂ©tymologie nous renvoie donc Ă la capacitĂ© humaine de faire faceâŠ. aux difficultĂ©s et non Ă lâĂ©croulement,âŠ- Quant au Larousse, il nous indique que la souffrance est le Fait de souffrir, Ă©tat prolongĂ© de douleur physique ou morale avoir sa part de souffrance dans l'existence »- Par ailleurs lâOMS nous donne une dĂ©finition trĂšs intĂ©ressante La souffrance qualifie un ĂȘtre qui supporte, endure, ou subit une douleur physique et morale, un Ă©tat de mal-ĂȘtre, câest-Ă -dire un sentiment de non-adaptation au monde, dâĂ©trangetĂ© aux ĂȘtres et aux choses, dâindiffĂ©rence douloureuse ».Autrement dit, traiter de la souffrance revient Ă sâintĂ©resser Ă des subjectivitĂ©sâŠ. On ne demande pas Ă quelquâun oĂč » il souffre contrairement Ă la douleur, qui est localisable, mais on lui demande DE QUOI il souffre, ce qui lâincite Ă parler de sa vie, de ce quâil supporte⊠physiquement ou moralement. Et il nous parlera ainsi du sentiment dâĂ©chec, de la peur de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, de sentiments dâhumiliation face Ă certains comportements, de son angoisse permanente, de sa fatigue ou de son usure, de douleurs physiques le dos, sinus,âŠ, de sa honte et de lâĂ©vitement du contact des autres Ă cause dâune impossibilitĂ© supposĂ©e de dire quâil ne fonctionne plus » âŠCe sont ses fondations qui semblent remises en cause, la soliditĂ© de lâensemble⊠qui rendent lâindividu souffrant incapable dâaffronter lâadversité⊠Mais comme indiquĂ© plus haut, lâadversitĂ© fait partie de la dimension tragique de lâexistence⊠dans le sens oĂč tout ne peut nĂ©cessairement rĂ©pondre Ă ce quâon avait imaginĂ©, espĂ©rĂ©. Soyons mĂȘme optimiste et affirmons aussi que ces pathologies quâĂ©veillent en nous les situations dâadversitĂ© lourdes rĂ©vĂšlent aussi souvent les pathologies des organisationsâŠ. ! Et permettent a posteriori si des courageux se lancentâŠâŠ de revoir des pratiques organisationnelles, managĂ©riales, stratĂ©giques,⊠Mais aussi de prendre conscience de certaines faiblesses aujourdâhui fleurissent plus que jamais les appels Ă lâempathie, la bienveillance, les qualitĂ©s relationnelles, ⊠Nây aurait-il pas un sens Ă ces souffrances quâil est dâores et dĂ©jĂ possible dâentrevoir ? On nous a enjoint dâĂȘtre autonome, injonction que nous nous imposons aussi et que nous percevons comme un idĂ©al souventâŠ. Mais nây a-t-il pas un malentendu avec le sens du mot autonomie » ? Dans notre sociĂ©tĂ© trĂšs individualiste, on confond individuel avec Ă©goĂŻste et utilitariste. Citons Durkheim Lâindividualisme [âŠ] câest la glorification non du Moi, mais de lâindividu en gĂ©nĂ©ral. Il a pour ressort non lâĂ©goĂŻsme mais la sympathie » Rien nâest plus difficile que de faire sociĂ©tĂ© » et donc de supporter les autres, mais nous sommes malgrĂ© tout interdĂ©pendantsâŠ. Et ce qui me touche a un impact sur dâautres, et vice-versa⊠Ainsi, lâidĂ©e dâautonomie ne peut ĂȘtre dissociĂ©e de celle de capacitĂ© de saisir des opportunitĂ©s et de faire face⊠aux autres. Et ça passe⊠ou ça casse. Mais quand ça casse, il est bon de se rappeler ces interdĂ©pendances⊠et aller chercher de lâ faire accompagner par qui ?Il est intĂ©ressant de poser cette question Ă celui qui souffre comment parlez-vous de votre situation Ă votre entourage ? » Les rĂ©ponses sont lourdes de sensâŠ. Certains font comme si » tout allait bien, obligĂ©s de renvoyer une image idĂ©alisĂ©e de la personne qui continuer de fonctionner », qui gĂšre » ses problĂšmes, a des idĂ©es, des plans, des projetsâŠ. RĂ©ponses vagues cependant⊠et pour cause. Dommage de devoir encore jouer un rĂŽle face Ă des amis, de la famille, en couple⊠Parfois, câest une stratĂ©gie pour Ă©viter des conseils de personnes maladroites et envahissantes qui sâimaginent dans le rĂŽle du sauveur ou protecteur, et dont on sent bien que les conseils ne sont pas avisĂ©sâŠ. A contrario, cette stratĂ©gie d'Ă©vitement et de fuite face Ă un regard extĂ©rieur, bienveillant et simplement attentif, qui reconnaĂźt nâavoir pas toutes les rĂ©ponses, reprĂ©sente une perte de lâopportunitĂ© de pouvoir poser des mots diffĂ©rents sur ce qui est une Ă©preuve de lâexistence quâil va falloir surmonter. Savoir exprimer son besoin est important. On fera face Ă des personnes qui ne seront pas disponibles, câest aussi leur droit, ce nâest pas le moment pour elles, ou alors elles ne sont pas en capacitĂ© dâentendre ..., donc leur aide ne peut ĂȘtre exigĂ©e puisquâelle ne sera pas appropriĂ©e On devra aussi affronter le regard rĂ©probateur de celui ou de celle qui ne donne pas le droit Ă lâautre dâavoir un moment de faiblesse cela arrive dans les couples notammentâŠ., qui veut garder une image idĂ©alisĂ©e de la personne aimĂ©e dans les bons moments , pour le meilleur mais pas pour le pire, ⊠câest le plus dur mais câest un test inestimable concernant la soliditĂ© dâune relation⊠ce quâon comprendra a posteriori. En tout Ă©tat de cause, il est fondamental dâĂȘtre capable de dire Ă quelquâun quâon aime, un ami, un parent je ne me sens pas bien, jâai besoin de te voir ou jâai besoin de sortir, voudrais-tu mâaccompagner Ă tel ou tel Ă©vĂ©nement, spectacle, ... ». Lâhomme est et reste un animal social, qui, isolĂ©, a toutes les chances de ne plus se reconnaĂźtre dans son reflet tel Narcisse, et a besoin de liens avec le mondeâŠEnsuite on peut aussi solliciter dâautres formes dâaccompagnement. MĂ©dical sâil y a danger vital ou nĂ©cessitĂ© ponctuelle dâaccompagner le repos dâune personne. Mais pour retourner en situation dâemploi, il est sans doute utile dâavoir un interlocuteur qui ait une vision Ă la fois technique » de la situation de souffrance formĂ© en psychologie, psychanalyse, sciences humaines et une vision Ă©conomique de la rĂ©alitĂ© des entreprises pour faire du lien entre la comprĂ©hension des besoins de la personne, des contextes de travail favorable Ă ces besoins, et la capacitĂ© Ă apporter du conseil pour apprendre Ă combler les Ă©ventuels Ă©carts entre le projet et lâentreprise, que ce soit de la formation technique ou de lâexploration concrĂšte des mĂ©tiers envisagĂ©s par la rencontre et lâexpĂ©rimentation. Cependant, lâoffre dâaccompagnement est large, et ne lĂ©sine pas sur les promesses trĂšs marketĂ©es » de rĂ©alisation du mĂ©tier de vos rĂȘves », de reconversion heureuse » et autres prĂ©parations mentales au succĂšs »âŠ. Un public vulnĂ©rable peut ĂȘtre un appĂąt pour bien des professionnels du retour Ă lâemploi pas toujours trĂšs subtils volontairement ou pas, attention aux piĂšges ! Un accompagnement sĂ©rieux ne doit rien promettre, mais il doit sâengager Ă accompagner sur plusieurs points - Comprendre la souffrance de la personne, la clarifier, et envisager la situation objectivement que sâest-il passĂ© ? y a-t-il nĂ©cessitĂ© de se dĂ©fendre ou dâenvisager un contentieux ? Si oui comment lâaborder et le supporter » ? Si non quâest-ce quâon en apprend sur sa situation professionnelle actuelle ? Un long questionnement qui va permettre d'envisager d'autres formes de responsabilitĂ©s diverses dans la Accompagner la personne dans le deuil de son moi idĂ©al »⊠et mieux comprendre quâelle est un ĂȘtre en perpĂ©tuel devenir, quâelle nâa pas Ă ĂȘtre une entitĂ© figĂ©e, absolue ou sâimposer le devoir de devenir quelque chose »âŠ. et donc ne pas hĂ©siter Ă lire lâexcellent livre de Dorian Astor, Deviens ce que tu es, fortement imprĂ©gnĂ© de lâidĂ©e de la grande santĂ© » nietzschĂ©enne »⊠L'authenticitĂ© a un sens...Jâen parle ici.- Envisager dâautres souvenirs dans la carriĂšre qui nous montrent dâautres aspects de la Apprendre Ă solliciter le soutien de son entourage- Accompagner des initiatives dâexploration de lâenvironnement il y a tant Ă dĂ©couvrir, et notamment dâautres mĂ©tiers, dâautres contextes, dâautres personnesâŠ. Sortir encore de son Ă©tat narcissique de contemplation dâune image mĂ©connaissable dans le refletâŠ. pour plutĂŽt porter son regard sur ce qui fait de nous un ĂȘtre humain lâautre, le DĂ©velopper de nouvelles capacitĂ©s cognitives, sociales et Ă©motionnelles, pas seulement au service de son employabilitĂ©, mais aussi dâune meilleure prĂ©paration Ă affronter dâautres situations dâadversitĂ© dans lâavenirâŠ..Pour conclure, la parole à ⊠F. Nietzsche qui connaĂźt bien le sujetâŠNietzsche refuse dâopposer la maladie telle que la dĂ©pression Ă la santĂ©, comme il refuse de voir le monde comme un ensemble de dualitĂ©s, dâoppositions de contrairesâŠ. Il met en valeur une relation dynamique entre la santĂ© et la maladie, ou entre le pessimisme et lâoptimismeâŠ. La maladie est envisagĂ©e comme un obstacle Ă surmonter, et donc comme un stimulant puisquâelle nous rend plus fort, alors que la santĂ© dĂ©signe la capacitĂ© Ă affronter la maladie⊠Ătre en bonne santĂ©, câest accepter les dysfonctionnements, les douleurs et les dĂ©passerâŠ. Finalement, ĂȘtre touchĂ© par lâĂ©tat dĂ©pressif serait presque une chance pour apprendre Ă dĂ©passer lâadversitĂ©, pour expĂ©rimenter de nouvelles maniĂšres de vivre et avancer avec une luciditĂ© plus grande⊠Lisez plutĂŽt cet extrait du Gai Savoir §120 SantĂ© de lâĂąme â La cĂ©lĂšbre formule de mĂ©decine morale dont Ariston de Chio est lâauteur la vertu est la santĂ© de lâĂąme » devrait, pour que lâon puisse lâutiliser, ĂȘtre du moins transformĂ©e ainsi Ta vertu est la santĂ© de ton Ăąme ». Car en soi il nây a point de santĂ© et toutes les tentatives pour donner ce nom Ă une chose ont misĂ©rablement avortĂ©. Il importe de connaĂźtre ton but, ton horizon, tes forces, tes impulsions, tes erreurs, et surtout les idĂ©aux et les fantasmes de ton Ăąme pour dĂ©terminer ce que signifie la santĂ©, mĂȘme pour ton corps. Il existe donc dâinnombrables santĂ©s du corps ; et plus on permettra Ă lâindividu particulier et incomparable de lever la tĂȘte, plus on dĂ©sapprendra le dogme de lâĂ©galitĂ© des hommes », plus il faudra que nos mĂ©decins perdent la notion dâune santĂ© normale, dâune diĂšte normale, de cours normal de la maladie. Et, alors seulement, il sera peut-ĂȘtre temps de rĂ©flĂ©chir Ă la santĂ© et Ă la maladie de lâĂąme et mettre la vertu particuliĂšre de chacun dans cette santĂ© il est vrai que la santĂ© de lâĂąme pourrait ressembler chez lâun au contraire de la santĂ© chez lâautre. Et finalement la grande question demeurerait ouverte savoir si nous pouvons nous passer de la maladie, mĂȘme pour le dĂ©veloppement de notre vertu, et si particuliĂšrement notre soif de connaissance et de connaissance de soi nâa pas autant besoin de lâĂąme malade que de lâĂąme bien portante en un mot si la seule volontĂ© de santĂ© nâest pas un prĂ©jugĂ©, une lĂąchetĂ©, et peut-ĂȘtre un reste de la barbarie la plus subtile et de lâesprit rĂ©trograde.
Nous devons au philosophe Alain*, cet aphorisme qui colle bien au contexte traversĂ© par notre Ă©poque. Face au coronavirus, notre sociĂ©tĂ© tout entiĂšre sâest vue bouleversĂ©e dans ses projets et ses habitudes, notamment de consommation. Ă lâorĂ©e de la sortie de crise, tel voit dans lâavenir la reprise dâune course folle dans une certaine prĂ©dation de la nature, tel considĂšre quâau contraire, les citoyens du monde sâempareront de lâoccasion pour rĂ©viser leur mode de vie, au profit dâune Ă©coresponsabilitĂ© devenue une prioritĂ© immĂ©diate. Dans lâindustrie des parkings, notre rĂ©flexion stratĂ©gique sâassortit inĂ©vitablement de la perspective de recul de lâautomobile dans la ville. Ă lâexemple de Lyon Confluence », qui couvre un projet de ville marchable » de 150 hectares, faisant intervenir les plus grands noms de lâarchitecture et de lâurbanisme, il ne doit pas sâagir de crĂ©er un antagonisme entre ville et voiture, mais une logique exemplaire en matiĂšre dâĂ©cologie et un nouvel Ă©quilibre entre riverains piĂ©tons et automobiles. Les progrĂšs de la propulsion Ă©lectrique, et possiblement Ă lâhydrogĂšne, ne manqueront pas de modifier le paysage de la mobilitĂ©, entraĂźnant la rĂ©duction des Ă©missions de CO2, du bruit, de la consommation dâhuile⊠Mais pas de lâencombrement. Tant que la voiture restera le moyen de transport le plus utilisĂ© en Suisse â 71 % des kilomĂštres parcourus par les Suisses chaque annĂ©e â, lâexistence des parkings restera indispensable. Ces espaces sous-terrain sont aussi une valeur ajoutĂ©e indĂ©niable pour le commerce de proximitĂ© et sâinscrivent dans la vision dâune certaine libertĂ© individuelle. Par ailleurs, en conformitĂ© avec le plan directeur du stationnement votĂ© par le Grand Conseil en mars 2012, ils libĂšrent lâespace public et permettent de le valoriser Ă dâautres fins, notamment de zones piĂ©tonnes ou de rencontre. Face aux grands dĂ©fis urbanistiques, qui nâapprouverait pas lâharmonisation des modes de transport citadins et le maintien du choix citoyen, de rouler en vĂ©hicule individuel, transports publics, vĂ©lo ou de se dĂ©placer Ă pied ? Il mâest avis que la funeste pandĂ©mie COVID-19 sera le dĂ©clencheur de certains changements de nos usages, et peut-ĂȘtre de la restauration dâun Ă©quilibre naturel favorable Ă la vision Ă©cologique. En deux mois, nâavons-nous pas observĂ© un regain de nature aux quatre coins du monde, lâapaisement du brouhaha des villes, et la prise de conscience de notre fragilitĂ© face Ă lâinconnu ? Une anecdote dit que si lâon nous annonce la fin du monde au moment oĂč lâon plante un arbre, il faut le planter quand mĂȘme. Laissons donc lâoptimisme regagner nos esprits, avec le retour Ă la sagesse et la ferme volontĂ© de bien gĂ©rer les tenants de notre futur. Pour finir ce propos, je tiens Ă remercier une fois de plus nos clients, pour leur confiance et leur fidĂ©litĂ©, ainsi que lâensemble des Ă©quipes du Groupe PARKGEST, qui se sont mobilisĂ©es sans rĂ©serve pour maintenir un service de qualitĂ© aux usagers durant les difficiles mois de mars et dâavril. * De son vrai nom Ămile-Auguste Chartier Thierry dâAuthevilleCEO PARKGEST
le pessimisme est d humeur l optimisme est de volonté